La lutte entre restriction alimentaire et compulsion : ce n’est pas une question de volonté
- Marie-Pier Duchesne
- 16 avr.
- 13 min de lecture
Si tu t’es déjà retrouvée coincée dans le cycle de la restriction alimentaire suivie de compulsions, tu sais à quel point c’est une bataille sans fin. Tu te restreins—que ce soit en suivant un régime strict ou simplement en essayant d’éviter ce petit encas en trop—et puis, tout à coup, tout s’effondre... et tu craques. Ça te parle ?
Commençons par une chose essentielle : ce n’est pas une question de volonté. Je sais, la société adore nous faire croire que tout est une question de contrôle. Que si on avait juste assez de discipline, on pourrait résister à ce fichu biscuit ou à ce bol de chips tard le soir.
Mais voilà la vérité : la faim, c’est la faim. Peu importe à quel point tu veux “être sage” ou à quel point tu penses avoir de la volonté, ton corps a son propre plan. Et s’il ne reçoit pas ce dont il a besoin, il finira par le réclamer, d’une manière ou d’une autre. Aucune force mentale ne peut lutter contre ça.
Petite précision importante : ce post s’adresse à celles d’entre nous qui vivent ce cycle courant de restriction et de compulsion alimentaire. Si tu souffres de troubles plus graves comme l’hyperphagie boulimique, ou si tu ne ressens jamais la satiété même après avoir mangé de grandes quantités, ce n’est pas de ça qu’on parle ici. Ces situations relèvent d’un accompagnement professionnel, et c’est important de faire la distinction.
Un bout de mon histoire
J’ai envie de te partager un peu de mon parcours, pour illustrer ce que tout ça peut donner dans la vraie vie.
Je me souviens de mon adolescence, au secondaire. J’avais tout le temps faim. Mes parents me préparaient un vrai lunch—des plats surgelés Michelina’s, des barres Quaker, des clémentines. Et pourtant, j’avais encore faim. J’avais honte de mon appétit, honte de vouloir me resservir au souper. En rentrant de l’école, je me jetais en cachette sur le garde-manger—je mangeais des poignées de bacon bits, j’ouvrais des boîtes de Pringles en espérant que mes parents ne s’en aperçoivent pas en rentrant du travail.
À l’époque, je ne savais pas que cette faim était légitime. Que mon corps réclamait simplement des nutriments. Mais, quelque part en chemin, j’ai intégré le message que, en tant que femme, je ne devais pas avoir faim. Que je ne devais surtout pas “trop” manger.

Dans mes premières années de vie professionnelle, je vivais et travaillais à Toronto. J’étais prise dans la quête de ce que je croyais être le corps “sain idéal”. De l’extérieur, j’avais l’air en forme. J’avais un entraîneur privé quatre fois par semaine, je suivais un régime strict hyperprotéiné, je maintenais mon poids. Mais mon mode de vie, lui, n’avait rien de sain : j’occupais un emploi à haute pression, je faisais la fête plusieurs fois par semaine, je buvais trop. Je veillais tard pour compenser l’épuisement, je vivais à bout de souffle en appelant ça de “l’équilibre”.
Je pensais que tant que je gardais le corps que je m’étais construit à la salle, ça excusait tout le reste. Mais avec le temps, les exigences du travail ont augmenté, et ma motivation à m’entraîner a diminué. J’ai arrêté d’y aller aussi souvent. Et doucement, le poids est revenu. Sur la photo de gauche, je pesais 156 livres. Quatre ans plus tard, j’étais enceinte de mon premier enfant, à 196 livres.
Après mon premier accouchement, j’ai tenté une nouvelle approche : un régime ultra-restrictif. Pas de glucides, pas de noix, même pas de carottes après 14 h. J’étais désespérée de perdre le poids rapidement. Je courais 5 km une ou deux fois par semaine et je mangeais le moins possible. Ça a “fonctionné” un temps—jusqu’à ce que l’automne arrive, avec le froid qui m’a découragée de continuer à courir dehors. Le poids a recommencé à revenir. Et puis, je suis tombée enceinte de mon deuxième enfant.
C’est là que les compulsions ont vraiment commencé. J’étais enceinte—je n’avais plus besoin de me restreindre ! Je me suis donné la permission de manger toutes les tartes que je voulais, aussi souvent que j’en avais envie.
Après cette grossesse, j’avais tout repris... et même plus. Je me sentais dégoûtée de mon corps. Submergée par la honte. Hors de contrôle. Je me suis convaincue que mon corps n’était tout simplement pas fait pour être mince. Que je manquais de volonté. Que peu importe mes efforts, je n’aurais jamais le corps que je désirais.
Et puis, je suis tombée enceinte de mon troisième enfant—et cette fois, je n’ai même pas essayé de contrôler ce que je mangeais.
C’est quoi, vraiment, une compulsion alimentaire ?
La compulsion alimentaire est souvent mal comprise. Ce n’est pas seulement le fait de manger beaucoup en une seule fois—même si ça en fait partie—c’est surtout la perte de contrôle sur ce qu’on mange, et sur la quantité. C’est une réponse à un besoin plus profond, souvent lié à la restriction, au manque ou à un débordement émotionnel.
Mais voilà ce qu’il faut comprendre : faire des compulsions, ce n’est pas un signe de faiblesse. Ce n’est pas parce que tu es “nulle” ou que tu manques de volonté. C’est une réaction physique au fait de ne pas manger assez, ou de priver ton corps de la vraie nourriture dont il a besoin. Ton corps est intelligent. Et quand il ne reçoit pas l’énergie nécessaire, il va se mettre à la réclamer... de façon beaucoup plus pressante. C’est là que la compulsion prend le relais.
C’est sa façon de rattraper le manque. Imagine que ton corps tire une alarme d’urgence :« Hé, je suis affamé ici—je dois récupérer ce qu’il me faut avant qu’il ne soit trop tard ! »
Pourquoi on fait des compulsions : une réponse physique à un apport insuffisant
Voici ce qui se passe dans ton corps : quand tu réduis trop ton apport alimentaire, ton corps passe en mode survie. Il détecte une forme de famine, alors il augmente les hormones de la faim (comme la ghréline) et ralentit ton métabolisme. C’est un mécanisme de protection pour assurer que ton corps ait l’énergie nécessaire pour continuer à fonctionner.

Si tu ne te nourris pas suffisamment au fil de la journée, tu risques de te retrouver à la merci de ces fameuses hormones de la faim quand vient enfin le moment de manger. Et ces hormones, elles sont puissantes.
Elles arrivent comme une vague géante de fringale et d’envies, rendant presque impossible de résister à une deuxième (ou une troisième) portion.
Petite métaphore :
Imagine que tu essaies de retenir un raz-de-marée avec la seule force de tes bras. Peu importe ta volonté, la vague va passer à travers.C’est exactement ce que fait ton corps quand il est affamé de nutriments. Peu importe combien de fois tu te dis que tu vas “être sage” ou “suivre le plan”, ton corps va répondre à ses besoins. Et si tu ne lui donnes pas la nourriture dont il a besoin, il trouvera un moyen de la réclamer—même si cela passe par une compulsion.
La nostalgie alimentaire : pourquoi nos envies ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être
Il y a aussi une dimension psychologique à nos envies alimentaires qui peut les rendre encore plus fortes : la nostalgie alimentaire.Tu sais, ce moment où tu te mets soudainement à rêver d’un aliment que tu mangeais souvent avant, comme une collation d’enfance ou un plat typique des repas de famille ?Souvent, cette envie ne vient pas uniquement de l’aliment lui-même, mais de la connexion émotionnelle et des souvenirs qui y sont associés.
La nourriture est profondément liée à nos souvenirs—surtout ceux qui évoquent du réconfort, de la joie ou un sentiment d’appartenance. Quand on a envie de ces aliments, ce qu’on recherche, ce n’est pas juste le goût : c’est l’émotion qui vient avec. Le cerveau garde en mémoire ces associations positives, et lorsqu’elles sont réactivées, elles déclenchent cette envie de revivre l’expérience.
Mais voici ce qui est intéressant : quand tu craques finalement et que tu manges cet aliment nostalgique... il n’est souvent pas aussi satisfaisant que dans ton souvenir.Le moment ne correspond pas à l’image idéalisée qu’on s’en était faite. Peut-être que ce n’est pas aussi bon que dans ton enfance, ou que tu ne ressens pas le réconfort attendu.Parfois même, tu peux te sentir un peu déçue après coup.

Mais voilà le hic : même après la déception, cette envie nostalgique revient souvent.Ton cerveau, toujours accroché à ces souvenirs positifs, continue d’associer cet aliment au réconfort—et tu te retrouves à le chercher encore, en espérant que cette fois, il t’apportera enfin cette sensation de satisfaction tant attendue.
C’est un cycle qui peut te hanter, et à chaque fois que tu cèdes, cela renforce encore un peu plus la boucle de l’envie.
C’est une dimension importante à reconnaître, parce qu’elle nous rappelle que les envies ne sont pas seulement liées à un besoin physique de nourriture—elles sont bien souvent une tentative de combler un besoin émotionnel ou de revivre une expérience.Comprendre que certaines envies viennent peut-être plus de la nostalgie que de la faim réelle peut t’aider à les accueillir avec plus de conscience, et t’offrir le pouvoir de choisir : est-ce que cet aliment va vraiment m’apporter le réconfort que je cherche ?
Les aliments ultra-transformés : pourquoi tu n’arrives pas à t’arrêter
Si tu as déjà eu l’impression de ne pas pouvoir t’arrêter de manger certains aliments—comme des chips, des biscuits, du fast-food ou des snacks bien chimiques—tu ne l’as pas imaginé.
Les aliments ultra-transformés (AUT) sont conçus pour contourner les signaux naturels de satiété de ton corps, et te donner envie d’en reprendre, même quand tu n’as plus faim.

Ces aliments sont dépourvus de nutriments naturels et bourrés d’additifs conçus pour les rendre hyper-palatables — ce qui signifie qu’ils stimulent intensément le système de récompense de ton cerveau, un peu comme une drogue, déclenchant une libération de dopamine et créant une boucle addictive.
Comment les aliments ultra-transformés piratent ton cerveau et ton corps
Ils neutralisent les signaux de satiété
Ton corps possède des mécanismes internes pour te dire quand tu as assez mangé, régulés principalement par des hormones comme la leptine (hormone de satiété) et la ghréline (hormone de la faim).
Mais quand tu manges des AUT, la combinaison d’ingrédients comme les glucides raffinés, les arômes artificiels et les graisses transformées vient brouiller ces signaux. Résultat ? Tu continues à manger bien au-delà de ce dont ton corps a réellement besoin.
Ils déclenchent une réponse dopaminergique addictive
Les AUT activent le système de récompense à la dopamine — le même circuit impliqué dans l’addiction aux drogues.
Cela crée un cycle envie → récompense, te poussant à en redemander, même sans faim réelle.
Tu as peut-être déjà remarqué qu’il est facile d’enchaîner un paquet entier de chips, mais quasiment impossible de trop manger de quinoa ou d’avocat ? C’est parce que les aliments entiers respectent naturellement l’équilibre entre faim et satiété… alors que les AUT exploitent ce système pour te garder accro.
Ils provoquent des pics (et chutes) de glycémie
La plupart des AUT contiennent des sucres raffinés, des amidons transformés et des mauvaises graisses.
Résultat : un pic de glycémie rapide suivi d’un crash.
Et ce crash déclenche à son tour une nouvelle envie de sucre ou de gras… te maintenant coincé(e) dans le cycle de la « prochaine dose ».
🚩 Ingrédients à fuir : ceux qui court-circuitent ta faim
Si tu repères un de ces ingrédients, pose ce produit immédiatement.
Ils ont été conçus pour bypasser les signaux naturels de ton corps et te pousser à manger toujours plus :
🚨 Glutamate monosodique (MSG) – Un exhausteur de goût qui sur-stimule les neurones du plaisir.
🚨 Extrait de levure – Une astuce pour imiter les effets du MSG sans l’indiquer clairement.
🚨 Sirop de maïs à haute teneur en fructose – Sucrant bon marché qui fait bondir ta glycémie.
🚨 Édulcorants artificiels (Aspartame, Sucralose, Acésulfame-K) – Dérèglent la perception du goût et les signaux de faim.
🚨 Huiles hydrogénées (gras trans) – Présentes dans certaines margarines et fritures, elles perturbent le métabolisme.
🚨 Arômes naturels – Un terme flou qui cache souvent des composés chimiques ultra addictifs.
🚨 Caséinates et amidons modifiés – Utilisés dans les produits laitiers transformés et les sauces pour une texture plus addictive.
Ces ingrédients ne sont pas là par hasard.Ils sont délibérément ajoutés par les industriels pour rendre les produits plus irrésistibles, moins rassasiants, et donc plus rentables.
👉 Leur objectif ? Pas ta santé. Pas ta vitalité. Mais ton addiction.
💔 Ce n’est pas un manque de volonté. La prochaine fois que tu te surprends à grignoter sans pouvoir t’arrêter, prends une seconde pour regarder la liste des ingrédients. Si tu repères un de ces signaux rouges, rappelle-toi : ce produit n’a pas été créé pour te nourrir, mais pour te garder accro.
L’aspect spirituel : l’alimentation comme source de soin du corps et de l’âme
Alors, que faire face à tout ça ? Ce n’est pas qu’une histoire de calories ou de "manger propre". Il s’agit de reconnecter à ton alimentation à un niveau plus profond. Car la nourriture, ce n’est pas juste du carburant. C’est une forme de soin sacré – une manière de nourrir ton corps et ton âme.

Lorsque nous nous concentrons sur l'alimentation consciente et que nous honorons les aliments qui nous nourrissent, nous commençons à nous reconnecter à la véritable source de la nourriture—la nature. Réfléchis-y : lorsque tu manges des aliments entiers, non transformés, tu manges littéralement directement de la terre. Tu te reconnectes au cycle naturel de la vie, te sentant plus ancrée, et plus alignée avec le monde qui t'entoure.
C’est là qu’intervient l’aspect spirituel. En pratiquant la pleine conscience dans nos habitudes alimentaires, nous commençons à écouter notre corps d’une manière plus profonde. Nous honorons notre faim, écoutons les signaux de notre corps, et nous nourrissons non seulement physiquement, mais aussi spirituellement. La nourriture devient un acte de soin de soi, un acte sacré qui nous nourrit dans tous les sens du terme.
Une réflexion personnelle sur ma guérison
Pendant longtemps, j’ai été déconnectée de mon corps. Je pensais qu’il fallait suivre des régimes stricts et tout contrôler pour être « saine ».
Mais en réalité, je me privais des nourritures dont mon corps et mon âme avaient vraiment besoin. Une fois que j’ai commencé à me reconnecter à la nourriture de manière plus holistique — en adoptant des aliments entiers, en mangeant avec intention, et en prenant conscience de l’aspect spirituel de la nourriture — j'ai commencé à guérir.
Ce n’était pas seulement ce que je mangeais ; c’était la manière dont je me traitais, mon corps, et ma relation avec la nourriture.
Se libérer : Comment briser le cycle de la compulsion alimentaire et des envies
La bonne nouvelle, c’est que se libérer du cycle de la compulsion alimentaire et des envies est tout à fait possible, mais cela nécessite un changement de mentalité et une compréhension plus profonde des raisons pour lesquelles nous avons ces envies. Voici quelques façons de commencer :
Embrasser la pleine conscience et la conscience corporelle
La première étape pour se libérer de la compulsion alimentaire est de devenir consciente de ce qui se passe dans ton corps et ton esprit. Cela signifie prêter attention à tes véritables signaux de faim, plutôt que de céder à des déclencheurs externes comme le stress ou les émotions.Commence par ralentir et te connecter à ton corps. Demande-toi : Ai-je vraiment faim en ce moment, ou y a-t-il autre chose en jeu — stress, ennui, ou nostalgie ?
Une pratique utile consiste à faire une pause avant de manger et à prendre quelques respirations profondes. Vérifie-toi — est-ce que tu manges parce que ton corps a besoin de carburant, ou cherches-tu du réconfort ou de la distraction ?Cette pratique de pleine conscience t'aide à briser le cycle automatique de l'alimentation émotionnelle, te permettant de répondre aux véritables besoins de ton corps, plutôt que de tomber dans le piège de la consommation inconsciente.
Nourrir ton corps avec des aliments entiers et non transformés
Lorsque nous mangeons des aliments ultra-transformés, nous perturbons les signaux naturels de satiété de notre corps. Se reconnecter aux aliments entiers, riches en nutriments, aide à restaurer l'équilibre dans ton corps et ton esprit.Vise des repas riches en fibres, graisses saines, et protéines végétales, qui t’aideront à te sentir rassasiée plus longtemps et à éviter les envies de nourriture extrêmes qui déclenchent les fringales.
Cette approche consiste à honorer le besoin de ton corps pour une nourriture vraie, plutôt que de le priver. En te concentrant sur des aliments riches en nutriments, tu offres à ton corps ce qu’il réclame vraiment : énergie vibrante, équilibre, et satisfaction.
Redéfinir ta relation avec la nourriture : La guérison commence par la compassion envers soi-même
Se libérer du cycle de la compulsion alimentaire et des envies n’est pas une question de volonté ou de restriction — c’est une question de compassion et de guérison.
Il s'agit de reconnaître que tes envies sont souvent liées à des besoins émotionnels plus profonds et de te donner la grâce de guérir de l’intérieur.Libérer la culpabilité autour de la nourriture et apprendre à faire confiance aux signaux de ton corps te permet de bâtir une relation plus saine avec toi-même et avec la nourriture.
C’est là que j’interviens. Dans ma pratique de coaching, je soutiens mes clientes dans la création d’habitudes durables qui honorent à la fois leur corps et leur esprit. Je t’accompagne dans la reconstruction d’une relation positive avec la nourriture en t’aidant à aligner tes choix avec ton vrai moi — un moi qui n’est pas guidé par la culpabilité, la honte ou la restriction. Au contraire, nous nous concentrons sur la nourriture, l’équilibre et la guérison émotionnelle.
Ensemble, nous explorerons tes croyances et comportements autour de la nourriture et créerons un plan personnalisé qui soutient non seulement tes objectifs physiques, mais aussi ton bien-être émotionnel et spirituel. Ce parcours consiste à se reconnecter à ta sagesse intérieure, à faire confiance aux signaux de ton corps, et à vivre avec plus de joie et de liberté dans chaque bouchée.
Se reconnecter à l’aspect spirituel de l’alimentation
Lorsque nous voyons la nourriture non pas seulement comme un carburant, mais comme un acte sacré de nourriture, nous commençons à nous libérer des cycles restrictifs qui nous enferment.Manger devient une occasion d’honorer le cycle de la vie et de nous nourrir de manière holistique. Cette pratique peut être profondément spirituelle : en prêtant attention à l’énergie des aliments, en exprimant de la gratitude pour la nourriture qu’ils nous apportent, et en nous reconnectant à la nature qui nous entoure.
Lorsque tu commences à aborder la nourriture avec pleine conscience et respect, elle n’a plus de pouvoir sur toi. Au lieu de t'obséder sur ce que tu "peux" et "ne peux pas" manger, tu embrasses l’idée que la nourriture est là pour soutenir ton bien-être et enrichir ta vie.
Dernières réflexions : Un nouveau départ
Se libérer du cycle des envies alimentaires, de la compulsion alimentaire et de la culpabilité est un parcours, pas une destination.
Il s'agit de reconnaître que la nourriture n’est pas l’ennemi — c’est simplement une partie de l’expérience humaine, conçue pour nourrir à la fois le corps et l’esprit.
En embrassant la pleine conscience, la compassion et une approche équilibrée de l’alimentation, tu peux reprendre ton pouvoir et créer une relation plus saine avec la nourriture qui correspond à ton plus haut moi.
Est-ce que je mange encore des aliments ultra-transformés et que parfois je succombe à la tentation ? Bien sûr que oui, je suis humaine ! Mais la différence aujourd’hui, c’est que j’ai les outils pour me remettre sur la bonne voie sans punir mon comportement. Je suis entière et suffisante, et je suis ici, vivant une expérience sur cette terre, toujours en apprentissage chaque jour.
Et toi aussi.
Comments